Author Archives: Rita Weerdenburg

Mises à jour du Centre de recherche et d’innovation de Vineland

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Collaborer pour influencer l’innovation

Un projet de recherche sur les thrips de l’oignon en cours est un exemple parfait de partenariat entre le Centre de recherche et d’innovation de Vineland, le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario (MAAARO) et l’Université de Guelph. Les thrips sont des organismes nuisibles qui affectent un large éventail de plantes ornementales, leur causant des dommages importants et les rendant invendables.

Les producteurs de fleurs ont toujours cru que les thrips des petits fruits étaient l’espèce de thrips dominante dans leur culture. Or, Sarah Jandricic, Ph. D., MAAARO, a découvert un cas d’« erreur sur la personne » et déterminé que le coupable, en fait, était le thrips de l’oignon. Elle a porté sa découverte à l’attention du Centre de recherche et d’innovation de Vineland et a mis su pied un projet de recherche pour étudier la question, avec la collaboration de Rose Buitenhuis, Ph. D., et Cynthia Scott-Dupree, Ph. D. et entomologiste de l’Université de Guelph.

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Ouvrir la voie vers des paysages canadiens en santé

Le Centre de recherche et d’innovation de Vineland est sur le point d’ouvrir un nouveau chapitre de ses travaux de longue haleine sur l’écologisation en milieu urbain. En effet, un consortium regroupant des représentants de l’ensemble de la chaîne de valeur est mandaté pour examiner les enjeux couramment liés aux paysages urbains, tandis que de nouvelles infrastructures axées sur l’écologisation des paysages canadiens sont mises en place sur le campus Vineland.

« Cette nouvelle initiative a pour but de combler les lacunes en matière de recherche auxquelles font couramment face un large éventail d’intervenants, puis de trouver et d’appliquer sur le terrain des solutions qui auront de nombreuses retombées positives, a déclaré Mme Darby McGrath, chercheuse principale, Horticulture environnementale, Vineland. Les répercussions économiques des plantations urbaines défaillantes sont considérables, et une approche coordonnée en matière de recherche horticole contribuera à améliorer la position concurrentielle du secteur des pépinières et de l’aménagement paysager, et ce, d’une multitude de façons. »

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Addition de la rose Yukon Sun™ à la collection du 49e parallèle

Deux nouvelles beautés s’ajouteront à la collection du 49e parallèle de Vineland, qui est constituée de roses de jardin et de roses paysagères sélectionnées au Canada. La rose Aurora Borealis™ sera officiellement lancée en 2021, tandis que la première rose de couleur jaune de la collection, Yukon Sun™, le sera en 2023.

Les deux nouvelles additions répondent aux grandes priorités du programme du Centre de recherche et d’innovation de Vineland : possibilité de culture pratiquement n’importe où au Canada, rusticité et très grande résistance aux taches noires. Elles ont été mises au point en collaboration avec la Canadian Nursery Landscape Association, titulaire des droits d’obtention végétale à l’égard des variétés issues de l’ancien programme de sélection des roses rustiques d’Agriculture et Agroalimentaire Canada.

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2020-2021 VINELAND INNovation report

Un nouveau projet de recherche se penche sur l’amélioration des normes de pratique en matière de gestion efficace des bassins d’irrigation

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L’un des cinq mésocosmes mis en place dans un bassin d’irrigation sur le site d’une pépinière à l’été de 2019.

Les pépiniéristes utilisent un éventail de solutions, avec plus ou moins de succès, pour réduire la croissance biologique excessive, un problème qui affecte couramment les bassins d’irrigation servant de réserve d’eau recyclée. Cette croissance est responsable de l’obstruction de filtres d’admission et, par la suite, de coûts d’entretien importants. Vu le peu de recherches ou de données scientifiques à l’appui de méthodes de rechange et l’absence de normes de pratique claires sur la gestion efficace des bassins d’irrigation, le secteur a un besoin criant de données fiables sur des solutions abordables et durables qui peuvent améliorer la qualité de l’eau.

Plusieurs projets axés sur la qualité de l’eau sont actuellement financés par l’entremise de la grappe de recherches dirigée par l’Alliance canadienne de l’horticulture ornementale (ACHO-COHA). L’un de ces projets, Atténuer les répercussions de l’horticulture sur la qualité des eaux de surface en favorisant leur réutilisation grâce à une meilleure gestion des bassins, est dirigé par Mme Jeanine West, Ph. D., de PhytoServ. Ce projet, qui vise ultimement à aider les producteurs à gérer leurs coûts d’irrigation au moyen de stratégies de gestion des bassins plus durables et respectueuses de l’environnement, est financé par l’ACHO-COHA et le gouvernement du Canada dans le cadre du programme Agri-science du Partenariat canadien pour l’agriculture.

« Les pépiniéristes utilisent presque tous de l’eau recyclée, et ils finissent inévitablement par rencontrer des problèmes liés à la croissance biologique excessive de mauvaises herbes aquatiques, d’algues et de cyanobactéries (ou algues bleu-vert), en particulier pendant les mois chauds de l’été, affirme Mme West. Dans le cadre de ce projet, nous nous penchons sur l’utilisation de nouvelles méthodes de gestion de l’écoulement des éléments nutritifs (le phosphore en particulier) vers les bassins d’irrigation, puis nous examinons comment divers traitements au niveau des bassins peuvent améliorer la qualité de l’eau en général. »

Ce projet s’adresse à trois publics très différents : le grand public, dont les préoccupations environnementales grandissantes sont renforcées par des considérations esthétiques et les risques associés à la présence d’algues et de cyanobactéries dans les étangs et les lacs; divers ministères canadiens, tant provinciaux que fédéraux, qui ont adopté des règlements sur les épandages et les rejets pour diminuer l’utilisation excessive d’éléments nutritifs, en particulier le phosphore et les nitrates; enfin, les producteurs, qui ont besoin de stratégies de gestion des bassins d’irrigation efficaces et durables qui diminueront les coûts engendrés par l’obstruction de leurs systèmes d’irrigation, tout en les aidant à respecter les réglementations environnementales en place.

La première phase du projet, achevée en 2019 avec la contribution exceptionnelle d’un comité consultatif technique, a consisté à concevoir, à construire et à mettre à l’essai un modèle expérimental fiable assurant l’exécution de comparaisons efficaces entre divers traitements de l’eau. « Concevoir un modèle expérimental ne fut pas une mince entreprise, explique Mme West. Non seulement notre modèle devait-il permettre de mener des essais à une plus vaste échelle qu’à celle du laboratoire, mais il devait aussi tenir compte de contraintes physiques et budgétaires. »

« Au total, cinq pépinières de l’Ontario ont été sélectionnées comme sites de recherche, chaque site venant avec son lot de difficultés et de possibilités uniques. Comme nous l’espérions, chacune des pépinières participantes a fait preuve d’un grand esprit de collaboration en nous aidant à installer les diverses structures terrestres et aquatiques nécessaires à la mise en œuvre du projet, mentionne Mme West. Plusieurs pépiniéristes ont même participé à l’installation de lits multicouches nécessaires à l’étude de l’effet des traitements menés en amont des bassins. »

Dans le cadre de ce projet, dont l’objectif explicite est d’effectuer une évaluation et une comparaison systématiques de divers outils de gestion des bassins, Mme West et son équipe de recherche utilisent jusqu’à cinq mésocosmes (enceintes installées dans les bassins ou cellules d’essai) à chaque site. Chaque mésocosme a un volume de 1 à 2 m3 (selon la profondeur du bassin) et est ceinturé d’un tube de flottation en PVC, l’eau devant circuler autour des parois de chaque cellule et sous chacune d’elles. Pour les parois, nos conseillers techniques ont choisi une matière plastique couramment utilisée comme pare-vent. Après avoir eu quelques difficultés à définir le concept de perméabilité et son incidence ultime sur les résultats du projet, ils ont finalement déterminé que des données plus précises seraient obtenues en la présence d’échanges limités entre l’eau à l’intérieur des bassins et celle à l’intérieur des mésocosmes.

Sur chaque site, des essais sont menés dans au moins cinq mésocosmes (un mésocosme témoin) et des mésocosmes servant à l’étude d’au moins quatre des traitements suivants : macrophytes aquatiques immergées, aération au moyen de barboteurs mécaniques, milieu fixant le phosphore, ombrage végétatif par utilisation de lentilles d’eau et ombrage mécanique par utilisation d’une toile d’ombrage.

Dans une ferme, l’équipe de recherche a également mis en place une série de PhytoLinks–  îlots végétaux flottants qui ressemblent à des zones humides artificielles et qui sont spécialement conçus pour améliorer la qualité de l’eau. Les PhytoLinks™ ont été installés dans des canaux se trouvant à l’intérieur d’un bassin étroit : un canal est demeuré vide (témoin), tandis que dans les deux autres, on a installé deux PhytoLinks™ et deux PhytoLinks™ et un matériau en suspension servant de support pour la croissance du périphyton, une communauté complexe de microorganismes reconnue pour favoriser l’absorption des substances nutritives.

Tout projet de recherche mené dans des environnements extérieurs est soumis à de nombreuses variables imprévisibles. Mme West et son équipe ont fait face aux enjeux habituels. Plusieurs sites de recherche étant situés loin de sources de courant fiables, Mme West est devenue experte malgré elle dans la conception et l’installation de petits systèmes solaires utilisés pour alimenter un aérateur.

L’été exceptionnellement chaud de 2020 a entraîné une utilisation abondante de l’eau, ce qui a affecté la profondeur de l’eau dans certains bassins. Et, bien entendu, cette année, l’équipe a été confrontée au perturbateur ultime – les répercussions imprévues d’une pandémie.

Comme la plupart des travaux prévus pour 2020 ont été effectués à l’extérieur ainsi que dans des environnements à faible contact, Mme West et son équipe ont réussi à atténuer les répercussions de la pandémie de COVID-1 sur leurs travaux. Travaillant en collaboration avec Mme Ann Huber, l’équipe a pu embaucher des techniciens compétents membres de sa famille, ce qui lui a permis de se conformer aux lignes directrices relatives à la COVID-19 en milieu de travail.

Les analyses de l’eau restreintes effectuées en 2019 ont principalement servi à valider le plan d’expérience et les installations du système. Les prélèvements d’eau en bonne et due forme réalisés en 2020 et en 2021 permettront à l’équipe de recherche de consigner les résultats de chaque traitement et d’en étudier l’efficacité. Une sonde YSI ou multiparamètres est utilisée pour étudier et enregistrer divers paramètres tels que la température, les niveaux de pH, les concentrations d’oxygène dissous, les concentrations de chlorophylle a et de phycocyanine, la turbidité et la conductivité. D’autres échantillons d’eau et de sédiments sont envoyés aux Laboratoires A&L Canada pour analyse des concentrations d’éléments nutritifs et de produits chimiques. Des échantillons instantanés d’algues, de plantes aquatiques et de cyanobactéries sont prélevés régulièrement et analysés par Mme Ann Huber du Soil Resource Group à la recherche d’autres tendances et indicateurs de la santé des bassins. Certains des résultats les plus révélateurs à ce jour mettent en évidence la faiblesse des indicateurs de la qualité de l’eau utilisés dans certains des outils de mesure classiques ainsi que la nécessité d’étudier une gamme de paramètres et de méthodes d’essai pour obtenir un véritable portrait global de la santé des bassins.

« Nous transmettrons nos résultats au secteur à la fin de la saison, confirme Mme West. Toutefois, nous savons d’ores et déjà que ce ne seront pas des résultats concluants en raison du trop grand nombre de variables en jeu au cours d’une même année, en particulier les conditions météorologiques saisonnières et les changements dans les pratiques de production. Les essais que nous réaliserons pendant deux années complètes dans le cadre de ce projet ne suffiront pas à obtenir des résultats définitifs, mais ils devraient nous aider à nous orienter dans la bonne direction. Idéalement, nous devrions pouvoir mener une analyse après cinq ans d’essais. Tout ce que nous espérons, c’est de pouvoir prolonger notre expérience au-delà des contraintes temporelles liées à ce projet de recherche. »

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NOUVEAU! Série de webinaires éducatifs (hiver 2021)

Demeurer à l’avant-garde – La recherche d’aujourd’hui, les succès de demain

Pour demeurer compétitives dans l’environnement commercial complexe d’aujourd’hui, les entreprises horticoles se doivent d’améliorer sans cesse leurs pratiques de gestion et de production, et ce, à tous les égards. Les programmes de la grappe scientifique financée conjointement par l’ACHO-COHA sont un point de départ important dans la recherche de solutions en réponse aux priorités de recherche cernées par le secteur. Force est de constater toutefois que la recherche n’est vraiment efficace que dans la mesure où les conclusions des projets sont communiquées et transférées d’une manière efficace aux membres du secteur.

À compter de cet hiver, l’équipe de recherche de l’ACHO-COHA comblera les lacunes dans les connaissances au moyen d’une série de webinaires présentant un intérêt particulier pour le secteur ornemental. Ces webinaires sont conçus pour donner aux participants des renseignements pratiques qui les aideront à prendre des décisions éclairées sur la façon d’appliquer les résultats de la recherche à leur entreprise.


11 janvier 2021

11 :20 am to 12 :20 pm

La fertilisation du gazon menace-t-elle nos plans d’eau?

Guillaume Grégoire, Ph. D., Université Laval

Webinaire coorganisé par Landscape Ontario (dans le cadre de son symposium sur la lutte antiparasitaire intégrée – IPM Symposium) et l’Alliance canadienne de l’horticulture ornementale (ACHO-COHA)

Le gazon joue un rôle important dans les paysages urbains et résidentiels, où il offre des avantages fonctionnels, récréatifs et esthétiques. Cependant, au cours des dernières années, les inquiétudes augmentent quant aux effets négatifs possibles de la gestion intensive du gazon sur l’environnement et sur qualité de l’eau en particulier. Bien que le gazon favorise l’infiltration de l’eau dans le sol et la rétention des contaminants, l’application d’engrais sur le gazon peut entraîner des pertes de substances nutritives par volatilisation, ruissellement et lixiviation. Ce webinaire présente les résultats de deux projets de recherche différents menés par notre équipe au cours des dernières années pour surveiller l’étendue des pertes d’éléments nutritifs dans les eaux de lixiviation et de ruissellement en fonction de l’utilisation de diverses stratégies de fertilisation du gazon.

Vos frais d’inscription de 50 $ vous donnent également accès à l’ensemble des activités en ligne de l’IPM Symposium.

Cliquez ici pour vous inscrire.


27 janvier 2021 (présentation en français)

10 :00 am BC / 1 :00 pm ON

Gestion de la qualité des eaux de surface en horticulture ornementale

Julien Guertin, M. Sc., Institut québécois du développement de l’horticulture ornementale (IQDHO), et Jeanine West, Ph. D., PhytoServ

L’une des préoccupations les plus importantes auxquelles le secteur horticole est aujourd’hui confronté est sans doute la nécessité de répondre adéquatement aux enjeux liés à l’eau. Il existe de nombreux règlements aux paliers municipal, provincial et fédéral qui régissent l’accès à l’eau ainsi que l’effet des eaux de lixiviation et de ruissellement sur l’environnement. Pour s’y conformer, les producteurs ont construit des bassins et des systèmes de recyclage de l’eau très complexes, mais ils doivent maintenant relever le défi de maintenir la qualité de l’eau dans leurs bassins s’ils veulent que leurs systèmes d’irrigation modernes demeurent fonctionnels.

Ce webinaire sera coprésenté par Julien Guertin, M. Sc (IQDHO) et Jeanine West, Ph. D. (PhytoServ). L’équipe présentera ses stratégies de gestion de la qualité de l’eau en fonction de leur expertise et des résultats préliminaires des recherches en cours. Du temps sera réservé pour les questions et réponses.

Enregistrement du webinaire maintenant disponible

Pour voir la présentation Power Point, cliquez ici.

Pour le webinaire enregistré :

 


3 mars 2021 (présentation en français)

10 :00 am BC / 1 :00 pm ON

Modifier les pratiques de production pour mieux lutter contre les ravageurs des plantes ornementales de serre

Rose Buitenhuis, Ph. D., Centre de recherche et d’innovation de Vineland

La lutte contre les ravageurs des cultures floricoles en serre utilise une approche systémique. Elle combine la lutte biologique et la résistance végétale à la modification des pratiques liées à l’environnement et à la production culturale. Des études suggèrent qu’à des concentrations élevées, les engrais stimulent la reproduction des ravageurs en leur fournissant plus d’azote organique, lequel est présent dans les tissus végétaux. En nous appuyant sur les résultats de nos recherches les plus récentes, nous présentons, dans le cadre de ce webinaire, des pratiques de production des cultures de chrysanthème et de gerbera en contenant qui ont été améliorées pour déterminer si la nutrition des végétaux pouvait être optimisée dans le cadre d’une stratégie de lutte antiparasitaire intégrée.

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La Kwantlen Polytechnic University reçoit une subvention pour soutenir la recherche en génomique

La Kwantlen Polytechnic University a reçu une subvention de 20 000 $ dans le cadre du Programme Agri-Innovation Canada–Colombie-Britannique pour mettre au point et à l’essai une stratégie d’empreinte génétique applicable aux hydrangées. L’objectif du projet est d’identifier les variétés avec précision à des fins d’uniformité, tout en soutenant la mise au point et l’enregistrement de nouvelles variétés. Avec le soutien financier supplémentaire de Van Belle Nurseries (Abbotsford, Colombie-Britannique), ce projet sera dirigé par M. Paul Adams, Ph. D., responsable du nouveau centre de génomique appliquée de la Kwantlen Polytechnic University, qui concentre exclusivement ses travaux de recherche sur les besoins en génomique et en métabolomique du secteur agricole canadien.

Les gouvernements du Canada et de la Colombie-Britannique soutiennent 14 nouveaux projets grâce à un financement de plus de 2,4 millions de dollars offert dans le cadre du Programme Agri-Innovation Canada–Colombie-Britannique, un programme qui contribue à favoriser la création de nouveaux débouchés dans les secteurs agricole et technologique de la province.

Mises à jour du Centre de recherche et d’innovation de Vineland

Les plateaux de multiplication RootSmart™ ne sont pas conçus que pour les arbres

D’une conception novatrice, le plateau de multiplication RootSmart™ sans paroi et sans fond de Vineland s’est révélé efficace pour améliorer la qualité des systèmes racinaires pendant la multiplication. Bien que les recherches antérieures se soient concentrées sur l’effet des plateaux Rootsmart™ sur les systèmes racinaires des arbres et sur leur capacité de diminuer les défauts et d’accroître la longévité des arbres, les études en cours démontrent que les plateaux RootSmart, lorsqu’ils sont utilisés pour d’autres plantes ligneuses pérennes, peuvent aider à réaliser des économies de main-d’œuvre et à améliorer l’efficacité de la production.

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Le prochain rosier de la collection du 49e parallèle sera lancé sur le marché au printemps 2021

Le rosier Aurora Borealis™, la troisième addition à la collection du 49e parallèle de Vineland, sera lancé sur le marché au printemps 2021.

Doté d’une spectaculaire fleur « rose coucher de soleil » et d’un feuillage vert foncé reluisant, ce rosier à faible entretien d’un mètre de hauteur et d’un mètre d’envergure offre une résistance aux taches noires et une bonne rusticité partout au Canada.

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Consultez le bulletin de l’automne 2020 de Vineland pour d’autres mises à jour.

Quand la vie vous donne des citrons

Gardant d’agréables souvenirs de la limonade fraîche qu’il buvait lorsqu’il était enfant sous la chaleur de son pays natal, l’Inde, M.P.M. Nair, sélectionneur amateur, était déterminé à avoir sa propre réserve de citrons frais dans sa nouvelle maison de Saskatoon, en Saskatchewan. Même s’il considérait la cote de rusticité (zone 2) de Saskatoon comme une préoccupation majeure, M. Nair s’est rendu compte que sa principale difficulté serait de surmonter les conditions de très faible luminosité auxquelles est confronté son public cible : les jardiniers amateurs adeptes de la culture sur appuis de fenêtre. Il s’est rappelé un citronnier qui s’épanouissait dans les conditions de faible luminosité d’une bananeraie. Alors, permis en main, il a pris des dispositions pour rapporter des boutures racinées au Canada. C’est ainsi qu’a commencé sa quête de quatre décennies pour produire un cultivar de citronnier adapté aux conditions de faible luminosité propres aux environnements intérieurs nordiques.

  1. Nair a déclaré ceci à propos de son ambitieux effort de sélection : « J’ai appris que la sélection de citronniers est un jeu de hasard et qu’on obtient la plupart du temps le pire résultat possible, c’est-à-dire des fruits de qualité variable. Parfois, vous avez de la chance et obtenez quelques bonnes plantes à fruits. »

Au total, M. Nair a produit 79 plantes donnant divers types de fruits qui étaient issues de six croisements différents. Un grand nombre d’entre elles ont été rejetées en raison de la mauvaise qualité de leurs fruits et de leur piètre port de croissance. Certaines plantes naines n’ont jamais atteint la maturité et d’autres n’ont jamais fleuri, et ce, même après 20 ans. M. Nair a sélectionné près de 20 arbres fruitiers, donnant pour la plupart des fruits sans pépin, et il poursuit l’observation des caractères de croissance et de la qualité des fruits. En récompense de sa patience, M. Nair note que certains des citronniers se sont révélés meilleurs que leurs parents à bien des égards.

En fin de compte, si la vie ne vous donne pas de citrons, vous pouvez littéralement en faire pousser. L’ingrédient principal, semble-t-il, n’est qu’une bonne dose de patience.

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De combien de calcium et de magnésium les chrysanthèmes ont-ils vraiment besoin?

C’est la question sur laquelle se penchent actuellement les responsables d’un projet de la grappe scientifique III financée par l’Alliance canadienne de l’horticulture ornementale (ACHO-ACHO) et le gouvernement du Canada dans le cadre des programmes Agri-science du Partenariat canadien pour l’agriculture. Vous trouverez une mise à jour des recherches menées par Barry Shelp Ph. D., chercheur de l’Université de Guelph, et son équipe (Skye Duncan Stephens, Edward J. Flaherty et William MacDonald) dans l’édition d’octobre 2020 de Greenhouse Canada.

Profil du projet

Science des substrats hors sol : Soyez de la prochaine (r)évolution horticole

Enracinée dans l’horticulture, la culture hors sol offre une multitude de possibilités sur le plan de la conception de systèmes à la fine pointe de la technologie capables d’améliorer la production horticole, tout en permettant de surmonter les enjeux associés à la diminution de l’offre de fumigants du sol, à la pression accrue des ravageurs et à la souplesse requise pour faire face à un monde en constante évolution. Les innovations dans le domaine de la culture hors sol, en particulier en ce qui a trait aux substrats hors sol, offrent une occasion unique de repenser la façon dont nous produisons de nombreuses cultures horticoles. Les sciences et les connaissances fondamentales utilisées pour la production des cultures de serre et de pépinière en contenant au cours du demi-siècle dernier peuvent nous permettre non seulement d’orienter le cours des innovations futures, mais aussi d’améliorer progressivement les systèmes de production ornementale actuels.

Dans le cadre de l’initiative de recherche sur les cultures spéciales du ministère de l’Agriculture des États-Unis (USDA), une subvention de planification a été accordée à une équipe multidisciplinaire réunissant des chercheurs de sept universités et laboratoires fédéraux nord-américains, avec à leur tête M. Jeb Fields, Ph. D, de l’Université de la Louisiane. Cette subvention de planification a pour objectif de réinventer et de redéfinir la science des substrats hors sol dans un contexte où un éventail croissant de cultures et de systèmes de production effectuent la transition des substrats avec sol de champs aux substrats hors sol. Nous comptons atteindre cet objectif grâce à un sommet nord-américain sur les substrats hors sol, dont la tenue permettra d’orienter la recherche, de susciter des idées novatrices et de mener une évaluation nationale des besoins des producteurs de cultures spéciales d’aujourd’hui et de demain. Nous sollicitons la rétroaction des producteurs et des fabricants ou fournisseurs de milieux de culture de tout le continent, représentant une multitude de secteurs et de zones démographiques, pour cerner les innovations requises et les contraintes associées à la production de cultures spéciales avec des substrats hors sol, quel que soit le système utilisé. Ensemble, nous détermineront les facteurs – besoins, contraintes de coûts, disponibilité des matériaux, viabilité globale – qu’il nous faudra prendre en considération pour assurer la réussite de chaque secteur agricole et au sein des marchés émergents.

Veuillez nous faire part de vos commentaires en participant à notre sondage en ligne, à https://bit.ly/2ZLNIkn.

Pour obtenir un complément d’information à ce sujet, nous vous invitons à joindre Jeb Fields (JFields@agcenter.lsu.edu), Jim Owen (jim.owen@usda.gov) ou Youbin Zheng (ycheng@uoguelph.ca). Consultez également http://www.soilleSSSubstrates.org pour obtenir des mises à jour sur le projet.

Les systèmes de traitement hybrides : une méthode de filtration de l’eau au potentiel prometteur pour les serriculteurs et les pépiniéristes

nursery field
Installation d’un système de traitement hybride permanent. L’utilisation des unités de traitement hybride mobiles permet d’optimiser, selon les besoins particuliers de chaque producteur, l’enchaînement des substances utilisées pour éliminer les régulateurs de croissance des plantes et les pesticides ainsi que les éléments nutritifs et les populations fongiques.

La recirculation de l’eau est de plus en plus reconnue comme une nécessité, vu l’enjeu à deux volets que représentent la disponibilité des ressources en eau et le rehaussement continu des restrictions environnementales en matière de ruissellement avec lesquelles doivent composer les serriculteurs et les pépiniéristes. Si la conservation de l’eau est devenue un objectif incontournable, il reste que l’eau de recirculation présente de nombreux risques et enjeux puisqu’elle renferme souvent des résidus d’éléments nutritifs, de pesticides et de régulateurs de croissance des plantes qui peuvent avoir un effet délétère sur la production agricole. Des chercheurs de partout dans le monde tentent d’améliorer la qualité de l’eau de recirculation, et plusieurs projets actuellement financés par la grappe de recherche dirigée par l’Alliance canadienne de l’horticulture ornementale (ACHO-COHA) se concentrent sur la recherche de solutions viables et abordables en ce sens.

La recherche « Favoriser la recirculation avec des systèmes de traitement hybrides » est un projet de deuxième phase qui s’inscrit dans la foulée des travaux de longue haleine menés par Ann Huber, Ph. D, microbiologiste de l’environnement, du Soil Resource Group. Ce projet fait partie de la grappe scientifique financée par l’ACHO-ACHO et le gouvernement du Canada dans le cadre des programmes Agri-science du Partenariat canadien pour l’agriculture.

Un système de traitement hybride est, tout simplement, une approche non végétalisée et artificielle qui assure la filtration et l’épuration de l’eau au moyen d’une série de filtres à matériaux organiques et inorganiques. Comme l’explique Mme Huber, « le système de traitement hybride est une technologie d’épuration de l’eau mettant à profit les recherches antérieures sur les zones humides artificielles et les bioréacteurs à copeaux de bois. Bien que les dispositifs actuels aient chacun fait la preuve de leur utilité pour l’élimination de certains agents pathogènes et éléments nutritifs, il existe de nombreux facteurs externes qui peuvent entraver leur efficacité. »

Les projets de recherche antérieurs de Mme Huber ont déjà démontré l’efficacité des systèmes de traitement hybrides pour l’élimination de certains éléments nutritifs, notamment l’azote et le phosphore, et agents pathogènes fongiques. L’objectif du projet actuel est d’élargir la portée de la recherche pour y inclure d’autres produits chimiques utilisés en serriculture, en particulier les régulateurs de croissance des plantes, que l’on sait affecter la croissance des plantes même lorsqu’ils sont trouvés en de très faibles concentrations dans l’eau de recirculation.

Assujettis à un cycle de financement habituel de quatre à cinq ans, les projets de recherche sont généralement définis en fonction de dates de début et de fin très précises. Cependant, comme les enjeux liés à l’eau dans le secteur de l’horticulture sont depuis longtemps une priorité absolue pour les gouvernements et l’industrie, Mme Huber est parvenue à faire de ses recherches sur les technologies de recirculation de l’eau une entreprise à long terme et pratiquement interrompue depuis 2007.

Non seulement les projets de recherche menés d’une manière continue par Mme Huber offrent-ils des avantages très évidents sur le plan de la communication de résultats de recherche sans cesse actualisés aux membres du secteur, mais ils génèrent aussi des gains d’efficacité non négligeables sur le plan financier. Ainsi, deux unités pilotes mobiles construites dans le cadre d’un projet de recherche antérieur financé avec le soutien de Fleurs Canada (Ontario), au coût de 50 000 $ chacune, font désormais partie intégrante de ce projet de deuxième phase.

« Pour autant que je sache, aucun autre système comme le nôtre n’est actuellement utilisé à l’échelle pilote pour la recherche sur la recirculation de l’eau, affirme Mme Huber. Ce système, tel qu’il est conçu, permet de faire l’essai de jusqu’à huit matériaux filtrants minéraux ou organiques dans n’importe quelle combinaison ou, encore, d’étudier le même matériau filtrant selon divers débits et temps de rétention. Qui plus est, ce système nous permet d’analyser l’eau d’une serre commerciale à la ferme sans pour autant compromettre la santé de la culture. »

Le travail de Mme Huber visait à l’origine à étudier la capacité des bioréacteurs de dénitrification à copeaux de bois à éliminer divers polluants présents dans l’eau. Bien qu’elle continue d’être optimiste quant à l’utilisation des copeaux de bois comme méthode efficace et économique pour éliminer certains contaminants, Mme Huber a inclus à la portée du projet de recherche en cours un certain nombre de matériaux filtrants minéraux – y compris le gravier concassé, la wollastonite, le sable filtrant et un mélange de gravier concassé et de scorie – afin d’élargir l’éventail des composants indésirables que peut éliminer un seul système de traitement « hybride ».

Par ailleurs, alors que d’autres chercheurs étudient des systèmes à matériaux organiques (p. ex. les copeaux de bois) utilisant un processus aérobie aux fins de l’élimination des résidus de pesticides et de régulateurs de croissance des plantes, Mme Huber et son équipe mènent une étude utilisant une approche anoxique qui permet de tirer profit de la capacité du système de traitement actuel à éliminer l’azote et les agents pathogènes fongiques.

Le projet de recherche actuel arrive à mi-parcours à l’automne 2020, et Mme Huber et son équipe ont réussi à atténuer les répercussions de la pandémie de COVID-19 qui aurait pu nuire à la progression de leur recherche. La plupart des travaux sont effectués à l’extérieur et dans des environnements à contact restreint. Par ailleurs, Mme Huber et sa collaboratrice, Mme Jeanine West, sont extrêmement chanceuses d’avoir des techniciens qualifiés au sein de leur famille.

Bien que les résultats préliminaires de la recherche ne soient pas concluants, les données recueillies par l’équipe de recherche à ce jour sont très prometteuses, comme en font foi les analyses de la qualité de l’eau et les résultats des épreuves biologiques. L’équipe a été en mesure de démontrer qu’on pouvait éliminer divers régulateurs de croissance des plantes et pesticides au moyen de plusieurs matériaux filtrants dans le cadre d’études par lots, et les résultats des épreuves biologiques démontrent que l’élimination des régulateurs de croissance des plantes a un effet positif sur la croissance. Fait intéressant, les épreuves biologiques sont capables de détecter la présence de certains régulateurs de croissance des plantes à des concentrations inférieures au seuil de sensibilité des épreuves de laboratoire.

Comme il s’agit d’une toute nouvelle technologie, seuls trois producteurs – deux floriculteurs et un pépiniériste – utilisent actuellement des systèmes de traitement hybrides pour traiter leur eau de recirculation. L’équipe de recherche est convaincue que ces premiers résultats atteindront leur objectif initial, soit offrir aux producteurs une approche valable et abordable pour produire une eau de recirculation propre pour leurs besoins de production.

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Équipe de recherche :

Dr. Ann Huber, Soil Resource Group

Dr. Jeanie West, Phytoserv

Mme Elizabeth Huber-Kidby, technicienne, se prépare à prélever des échantillons d’eau dans huit cellules, chacune contenant un matériau filtrant différent. Tous les échantillons d’eau sont envoyés aux laboratoires de l’Université de Guelph, où ils sont soumis à des analyses de détection de régulateurs de croissance des plantes et de pesticides, et aux laboratoires SGS Agri-Food (Guelph), où ils font l’objet d’analyses de détection d’éléments nutritifs.
Les deux remorques de traitement hybride mobiles, actuellement installées chez Walden Greenhouses, à Wainfleet, en Ontario, ont été conçues et construites pour le projet pilote de première phase.
Épreuve biologique portant sur le paclobutrazol (Bonzi™) : Les semences de brocoli sont mises en terre dans de la vermiculite trempée dans les solutions d’essai, à des concentrations allant de 6 à 400 microgrammes par litre (parties par milliard). Quatorze jours après la mise en terre, la longueur de l’hypocotyle de chaque plante est mesurée et comparée à celle de l’hypocotyle de plantes témoins (sans régulateur de croissance des plantes).

Mises à jour du Vineland Research and Innovation Centre

L’équipe de recherche sur les tendances de consommation du Vineland Research and Innovation Centre offre une large gamme de services, allant du profilage sensoriel à l’analyse de données démographiques, pour aider ses clients à orienter leurs initiatives de marketing. La recherche sur les tendances de consommation a toujours été un élément clé des travaux de recherche du Vineland, et l’équipe fournira désormais une expertise adaptée aux organisations et aux entreprises qui cherchent à obtenir des données propres aux consommateurs avant la commercialisation. Cliquez ici pour en savoir plus.

Vineland a accueilli de nouveaux membres du personnel. Phillip Stefan a été embauché à titre de vice-président, Développement des affaires et de la clientèle. M. Stefan arrive au Vineland du Saskatchewan Research Council, où il a occupé divers postes de direction, dont ceux de vice‑président aux initiatives stratégiques et de vice-président, Agriculture et biotechnologie.

Hussam Haroun s’est joint au Vineland Research and Innovation Centre en tant que directeur de l’automatisation. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, M. Haroun supervisera les activités du Vineland liées à l’automatisation, à l’intelligence artificielle et aux technologies agricoles numériques.

Pour en savoir plus sur le Vineland, visitez son nouveau site Web amélioré ou téléchargez son dernier rapport sur l’innovation 2019-2020.