Author Archives: C Paterson

Traitements avant et après la récolte pour maintenir la qualité et lutter contre les maladies des espèces cultivées en serre et en pépinière

Jun Song, Lihua Fan, Centre de Kentville d’AAC

La qualité des produits est essentielle au succès d’un producteur en horticulture ornementale. Jun Song, d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), a examiné de près les traitements avant et après la récolte, comme le 1-méthylcyclopropène, afin de prolonger la durée de conservation des fleurs coupées. Les résultats ont clairement démontré que le traitement au 1‑méthylcyclopropène retarde considérablement la sénescence des fleurs coupées, notamment pour l’œillet, la rose et le gerbera. Des agents antimicrobiens ont également été évalués et ont montré le potentiel de réduire la population microbienne en solution dans la tige.

Étendre l’adoption de technologies d’irrigation de précision de plantes pour réduire la consommation d’eau pour les produits de serre et de pépinière

David Ehret, Centre d’Agassiz d’AAC

David Ehret, chercheur d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), a évalué une version modifiée du système CropAssist mise au point pour les tomates de serre et d’autres plantes ornementales. Deux espèces en serre et deux espèces en pépinière, dont les besoins quotidiens en eau différaient, ont été surveillées pendant des périodes allant jusqu’à 30 jours consécutifs. Les résultats ont indiqué que le système CropAssist mesurait efficacement l’absorption d’eau de façon automatique et continue. La surveillance automatisée de la consommation d’eau à l’aide de capteurs à jauges de contrainte s’est avérée être une technologie pouvant être utilisée en serre et en pépinière de manière simple et fiable et devenir un produit commercialisable.

Réduire les applications d’eau

Youbin Zheng, Université de Guelph; Mike Dixon, Université de Guelph; Xiuling Tian, Université de Guelph; Mary Jane Clark, Université de Guelph; Linping Wang, Université de Guelph; Katherine Vinson, Université de Guelph

La gestion de la consommation d’eau est une priorité pour les producteurs de plantes ornementales. Youbin Zheng a examiné des technologies d’application de l’eau et a effectué une analyse documentaire approfondie qui a permis de trouver certaines technologies d’irrigation prometteuses pour la production de plantes ornementales en pépinière. Une technologie en particulier, un système d’irrigation automatisé à capteurs, a été évaluée dans une pépinière commerciale pour la production d’arbres en pot en pot et a démontré que les producteurs pouvaient réduire leur consommation d’eau de plus de 50 %.

Suppression des agents pathogènes dans les substrats

Youbin Zheng, Université de Guelph; Mike Dixon, Université de Guelph; Xiuling Tian, Université de Guelph; Mary Jane Clark, Université de Guelph; Linping Wang, Université de Guelph; Katherine Vinson, Université de Guelph

La suppression des agents pathogènes dans les serres était au centre de cette étude menée par Youbin Zheng. M. Zheng a sélectionné des matières organiques compostées et non compostées ayant des propriétés potentielles de suppression d’agents pathogènes et les a mélangées avec d’autres composants pour former une variété de substrats de culture. Des plantes ornementales sujettes aux agents pathogènes, comme le bégonia, ont ensuite été soumises à des substrats de culture sélectionnés. Les substrats contenant du fumier de vers de terre ou de l’écorce de pin ont montré une suppression de la maladie, mais les résultats n’étaient pas constants.

Further reading: Recherche sur les toits verts à l’Université de Guelph

Technologies de traitement de l’eau

Youbin Zheng, Université de Guelph; Mike Dixon, Université de Guelph; Xiuling Tian, Université de Guelph; Mary Jane Clark, Université de Guelph; Linping Wang, Université de Guelph; Katherine Vinson, Université de Guelph

Une liste complète des technologies de traitement de l’eau contenant des renseignements précis et utiles est maintenant à la disposition de l’industrie. Youbin Zheng, du Vineland Research and Innovation Centre et de l’Université de Guelph, a effectué une analyse documentaire et a mené des entrevues avec des producteurs et des entreprises de traitement de l’eau pour recueillir des renseignements sur les technologies disponibles. Un site Web interactif offrira aux producteurs un processus décisionnel en ligne leur permettant de choisir la technologie appropriée pour leur propre exploitation.

Pour en savoir plus : Système d’information sur le traitement de l’eau

Autres méthodes pour lutter contre les mauvaises herbes et bioherbicides dans la production de gazon et de produits de pépinière

François Tardif, Université de Guelph; Katerina Jordan, Université de Guelph; Eric Lyons, Université de Guelph; Rene Van Acker, Université de Guelph; Michael Brownbridge, Vineland Research and Innovation Centre; Karen Bailey, AAC, Saskatoon

Les paysagistes savent que la lutte contre les mauvaises herbes dans le gazon sans l’utilisation d’herbicides synthétiques peut être difficile. François Tardif, chercheur à l’Université de Guelph, a effectué des essais sur le terrain d’un certain nombre de produits de lutte contre les mauvaises herbes et a constaté qu’il existe un écart important entre les allégations des fabricants et le rendement réel des produits. Bien que quelques produits offrent un niveau de contrôle comparable à celui des herbicides synthétiques, la plupart n’en offrent pas un qui serait acceptable pour la majorité des utilisateurs. L’ensemencement excessif de certaines espèces de graminées peut entraîner une augmentation de la couverture gazonnée et s’avère être une option favorable compte tenu des restrictions croissantes sur l’utilisation de pesticides. Cette recherche a donné lieu à une série de recommandations claires pour économiser de l’argent et accroître l’efficacité de la lutte contre les mauvaises herbes dans le gazon sans herbicides classiques.

Agents de lutte biologique contre les ravageurs du gazon

Michael Brownbridge, Vineland Research and Innovation Centre; Deborah Henderson, Université polytechnique Kwantlen; Pam Charbonneau, MAAARO

Pour évaluer des agents de lutte biologique pour le gazon, Michael Brownbridge, chercheur scientifique du Vineland Research and Innovation Centre, a dirigé une étude sur cinq champignons pathogènes, deux espèces de nématodes et le tourteau de graines de margousier appliqués seuls et en combinaison pour lutter contre le hanneton européen et la punaise des céréales. Des essais menés en Ontario et en Colombie-Britannique ont démontré que le tourteau de graines de margousier est le meilleur moyen de lutter contre les larves de hanneton, bien qu’il ne soit pas actuellement homologué au Canada pour être utilisé à des fins insecticides. Des études du sol sur un gazon très bien entretenu ont indiqué qu’il n’y a peut-être aucun contrôle fongique naturel pouvant éradiquer des infestations de hannetons. Un avantage potentiel est que la gestion du hanneton dans le gazon par l’ajout de souches bénéfiques du champignon Metarhizium peut être améliorée. Des études ont également démontré que la lutte contre la punaise des céréales à l’aide de nématodes et d’un produit expérimental à base d’huile essentielle était efficace.

Stratégie de biocontrôle pour la lutte contre les pucerons sur les plantes ornementales de serre

David Gillespie, Centre d’Agassiz d’AAC; Jenny Cory, Université Simon Fraser; Bernie Roitberg, Université Simon Fraser

Dave Gillespie, chercheur d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), a élaboré une stratégie pour utiliser BotaniGard en combinaison avec des ennemis naturels pour lutter contre les pucerons en floriculture en serre. Cette recherche a permis de mieux comprendre comment les parasitoïdes utilisés pour la lutte biologique contre les pucerons dans des systèmes ornementaux interagissent avec BotaniGard. Elle a également cerné certaines lacunes importantes dans les connaissances et des possibilités de développement technologique futur. Un ensemble de recommandations précises à l’intention des serriculteurs pour améliorer la lutte contre les pucerons dans les serres a été élaboré.

Optimisation des pratiques de gestion pour la lutte biologique contre les thrips et d’autres ravageurs importants des cultures ornementales

Les Shipp, Centre de Harrow d’AAC; Jacques Brodeur, Université de Montréal; Cynthia Scott-Dupree, Université de Guelph; Rose Buitenhuis, Vineland Research and Innovation Centre; Graeme Murphy, MAAARO; Phyllis Weintraub, Agricultural Research Organization, Israël

La lutte contre les arthropodes ravageurs demeure un défi de taille pour les exploitants de serres. Les contrôles conventionnels échouent et il reste peu d’options pour lutter contre les problèmes de ravageurs, particulièrement dans le secteur de la floriculture. Les Shipp, chercheur scientifique d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), a adopté une approche ciblée pour évaluer les ennemis naturels en utilisant du pollen comme source alimentaire complémentaire pour accroître les populations d’acariens prédateurs. Les résultats ont clairement démontré que le pollen de cerise, un produit commercial facilement accessible, est l’aliment complémentaire qui convient le mieux aux acariens prédateurs. Grâce à cette recherche, un ensemble de pratiques exemplaires de gestion rentables ont été élaborées pour l’utilisation saisonnière des acariens prédateurs, Neoseiulus cucumeris et Amblyseius swirskii, pour la lutte antiparasitaire du thrips des fleurs de l’Ouest dans les serricultures ornementales.

Réduction de la consommation de chaleur dans les serres en hiver

Damien de Halleux, Université Laval; André Gosselin, Université Laval; Xiuming Hao, Centre de Harrow d’AAC

Damien de Halleux et son équipe de l’Université Laval ont mis au point une méthode efficace pour réduire les coûts énergétiques dans la production de plantes en pot comme le poinsettia, l’hortensia et le pétunia. Les chercheurs ont constaté que d’importantes réductions d’énergie allant jusqu’à 20 % peuvent être obtenues en combinant une température réduite la nuit, des injections matinales de CO2 et un contrôle de la ventilation. La combinaison précise de ces réglages climatiques permet de maintenir les températures moyennes au niveau optimal et de produire des plantes plus vigoureuses qui sont prêtes pour les dates de livraison des fêtes.