Barry Shelp, Ph. D.
Université de Guelph
Quel que soit le système d’irrigation utilisé dans les installations de floriculture en serre, il importe d’optimiser l’apport en nutriments pour réduire le recours aux engrais dans l’ensemble du cycle de production et, ainsi, limiter les coûts de fertilisation et les répercussions environnementales. Cette approche nouvelle et novatrice consiste à fournir une concentration moindre mais constante en nutriments, et ce, exclusivement pendant la croissance végétative. De plus, cette concentration moindre est optimisée de façon que la phase reproductive soit principalement soutenue par la mobilisation des nutriments déjà absorbés plutôt que par un nouvel apport au niveau du système racinaire.
Les chercheurs ont réalisé une combinaison d’essais en serre de recherche et en serre commerciale portant sur l’apport en azote et en phosphore, les plus importants contaminants environnementaux, ainsi que sur le soufre et le potassium. Leurs objectifs étaient les suivants : mesurer les rendements commerciaux, élaborer des budgets d’éléments nutritifs en fonction du stade de développement de la culture et évaluer le bilan nutritif des plantes au moyen d’une combinaison d’analyses foliaires et de diagnostics visuels. En ce qui concerne les éléments nutritifs, les résultats du projet montrent que, sur l’ensemble du cycle de production, l’apport peut être réduit de 75 % à 87,5 % par rapport aux normes de l’industrie actuelles.
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Rapport final